Une première pour le Brabant Wallon et pour la Belgique ! Hubert del Marmol envisage une fois la ferme complètement érigée (Probablement au printemps 2012 ) d’ouvrir son exploitation agricole bio aux jeunes. Pour ce projet, il a été fortement inspiré ici par la vision du film « Nos enfants nous accuseront »

Certes, il gardera la fonction première de production et d’élevage bio. Mais Hubert   accueillera dans son hangar (en été) ou dans le corps de logis (en automne et hiver) des enfants de 8 à 14 ans  de façon régulière dans le cadre scolaire ou extra scolaire. Ce projet doit permettre à l’enfant ou au jeune de découvrir, à travers les animaux et les cultures bio, les métiers de la terre et les étapes de productions jusqu’à à l’échelle du consommateur. 

Ils pourront  y trouver des activités diverses allant de la visite  libre d’un circuit aménagé  (champs, potager, animaux,…) à des visites guides ou  à des animations participatives plus ou moins longues (demi-journées, journées, cycles…)

Les activités passeront par des approches variées : sensible, sensorielle, scientifique, créative, ludique et permet d’ancrer l’enseignement dans le réel et le concret.
Les jeunes pourront être que  « spectateur » ou devenant « acteur « apprenant par exemple à cultiver puis à cuisiner Bio, à confectionner  du pain, du compost, ou même du fromage … Il  pourra participer aussi à l’entretien du potager Bio.

Des parcelles de terres seront volontairement réservées pour encourager les écoles de la région de venir s’initier aux techniques simples de la culture de légumes biologiques.

Des formations sont aussi proposée : éducation à l’alimentation, l’hygiène alimentaire, le développement durable, éducation à l’environnement.

Pour mener à bien ce défi pédagogique, Hubert pourra compter dans sa tâche sur l’aide active de Carl VANDOORNE, journaliste et  fondateur en Belgique du « Journal des Enfants ». Cet ami de la Ferme Bio du Petit Sart à en outre été durant dix ans secrétaire général d’une confédération de 23 organisations de jeunesse réunissant plus de 200.000 jeunes. C’est dire combien il connaît et maîtrise parfaitement  la pédagogie du projet.

Les 660 mètres carrés de Hangar (360 m2) et du corps de logis de la Ferme (300 m2) quasi passive seront bien indispensables pour relever tous ses défis.

A ce jour, il y a encore très peu de fermes bio implantées en Brabant-Wallon. Pourtant la demande de produits bio des consommateurs brabançons est  supérieure par rapport à d’autres régions du pays…

Le 17 août, sous la signature de Sophie Devillers, La Libre Belgique présente à son tour aussi sur une pleine page couleurs , le projet du “Retour à la terrre, et au Bio” d’Hubert del Marmol.

 Cet article  (tout comme ceux parus (début juin 2010 dans L’Avenir et la demi-page dans Le Soir), contribuera à accroître auprès des habitants de la région la notorité, les objectifs et les ambitions de la nouvelle Ferme Bio du Petit Sart. Dans cette page, Hubert  explique en détail les singularités de son engagement agricole en reconversion bio et présente son infrastructure : “ Il – écrit la Libre – s’agira d’un bâtiment basse énérgie, avec un coefficient de K25. Le Hangar de 360 mètres carrés, ouvert de deux côtés et qui sera recouvert aussi de bardage de bois de nos régions est déjà construit (…). On a essayé de l’intégrer le plus discrètement  dans le paysage. De manière générale l’accueil des voisins a été favorable au nouveau venu. “Dans les champs j’ai mis des panneaux “agriculture en reconversion” et j’ai eu des gens qui sont venus me trouver en disant “on viendra acheter nos légumes chez vous alors…”.

Le vendredi 5 novembre, dans son  émission “mag 360”, TVcom présente le boom dans la province du Brabant-Wallon en faveur du bio. Au nombre des intervenants, citons notamment Eric Evrard (agriculteur bio à Nodebais), Herman Pirmez ( Adepte de la permaculture et Président de Bio-Forum) et notre ami Hubert del Marmol. Vous trouverez ci-après le lien vous permettant de visionner le magazine animé par Nicolas Gilson. L’émission composée de reportages sur le terrain et d’intervention sur le plateau dure 27 minutes.

http://www.tvcom.be/index.php?option=com_content&view=article&id=5274&Itemid=0

Le mardi 3 août,   débutent les travaux de construction du hangar et du corps de logis de la Ferme Bio. Le gros oeuvre  ont été confié  respectivement aux Entreprises Clarinval (de Bièvres) et  SPRL Maxi Vandenbosche (de Walhain).  D’autres entreprises de la région vont  aussi activement participer à la construction de cette petite ferme modèle : les Ets Goessens-Pirenne (de Hannut) pour l’intallation du chauffage et des sanitaires, la Sprl  Henri-Philippe Marcotty (de Limal) pour les aménagements électriques,  etc…

La conception architecturale a nécessité 4 ans d’intenses réflexions. Hubert désirait bâtir un corps de ferme “basse énergie” comprenant l’usage de panneaux solaires et permettant les récupérations des eaux de pluies.  Les plans de la Ferme Bio ont été conçus et dessinés par Etienne Cornet d’Elzius secondé par Cédric Tercelin de Joigny, architectes de l’Atelier d’Architecture et d’Urbanisme de Malèves (bureaux implantés aujourd’hui à Louvain-La-Neuve).  Deux autres entreprises néo-louvanistes ont étudié et garanti la stabilité (Bureau Luc Delvaux) et apportés leurs conseils pour le chauffage et HVAC (la Sprl Global Technics Conception).

Dans la mesure du possible, afin de réduire au maximum l’empreinte énergétique, Hubert a privilégié le sacro-saint “circuit court” en offrant du travail à une vingtaine de travailleurs issus du Brabant-Wallon.

Hubert est ”aux anges”. Ses terres de luzerne sont très belles malgré la sécheresse du dernier mois.  Ses froments cultivés sans engrais sont  prometteurs….

Mais surtout, ce Mardi 20 juillet. il accueille dans ses prairies des Longs Tiennes ses cinq premières génisses Limousines. Elles ont été sélectionnées parmi un cheptel (bio) pâturant dans le Brabant-Wallon !

L’histoire des Limousines débute au XVIIème siècle dans la région de Limoges (située en bordure du Massif Central Français). On découvre une race bovine avec une force de traction remarquable.

Cet animal fut sélectionné pour ses bonnes aptitudes au travail et servait alors au travail des terres dans ces régions semi-montagneuses. Au fil des siècles, ces contraintes ont forgé la rusticité de la Limousine. Le nom de cette race de “belles rousses” découle également de la région d’origine : le Limousin.

Pourquoi avoir choisi la race Limousine ? Hubert del Marmol nous répond : “La vache Limousine est une bête de troupeau. Elle ne réagit pas comme une laitière ou une BBB. Il est préférable de lui donner une poignée de céréales applaties, plutôt qu’un coup de bâton. Elle n’oublie ni l’une ni l’autre. Avec une poignée de grains dans un sceau, la cheffe de troupeau  me suivra et les autres derrière elle”.

Les mères vèlent généralement très facilement et s’occupent très bien de leurs progénitures.  Autre avantage, robuste et rustique, le veau Limousin se débrouille seul dès sa naissance et permet à celui qui l’élève d’avoir une vie sociale normale égale à celles des travalleurs des autres professions.

En outre, le cheptel de Limousines a conquis une large gamme de restaurateurs qui recherchent une viande naturelle, tendre et succulente. C’est pourquoi les consommateurs avertis et gourmets la recherchent, parfois en vain, ou doivent se déplacer sur de grandes distances afin de se fournir en délicieuse viande Limousin”.

Mon objectif à terme est de chouchouter ici, dans mes prairies du “Petit Sart et des Longs Tiennes” une vingtaine de bêtes bio”. L’hiver elles trouveront abri principalement dans mon nouvel hangar.”

Par un arrêté du 8 septembre 2009, Philippe HENRY,  Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire et de la Mobilité, à l’issue d’un recours, a délivré le permis de bâtir de la ferme biologique sollicité par Hubert del Marmol. L’agriculteur en reconversion Bio est soulagé. Il pourra à court terme s’installer au cœur de ses terres.  Il ne devra plus parcourir par tous les temps plus de 80 km pour se rendre sur son lieu de travail. Mieux, son matériel, ses pailles et récoltes pourront enfin être rassemblés en un même lieu (Au n°75 de la rue du  Petit Sart), en bordure d’une de ses terres agricoles.

Hélas en décembre 2009, deux « riverains » (Mme Nicole Hottelet et un cousin  d’Hubert, Dominique Dumont de Chassart, agriculteur traditionnel … implanté à 1 km du site !) et une petite association local ont introduit auprès du Conseil d’Etat une requête unique en suspension et en annulation du permis de la Ferme Bio, octroyé par le Ministre Ecolo. Dans ce cas précis, on est en plein dans le phénomène Nimby !

Qu’importe après tout, en toute légalité, sûr de son projet et de la justesse de sa reconversion agricole, et fort du feu vert octroyé par le Gouvernement wallon, Hubert del Marmol, soutenu et encouragé par des voisins et tout un collectif d’amis, a débuté les travaux d’implantation de sa future ferme Biologique.

Début mai, la XIIIème chambre du Conseil d’Etat a cassé le permis ministériel. A lire attentivement l’Arrêt, il manquait donc explicitement dans la notification du permis trois éléments, à savoir :

1.     la mention que « la demande de permis est recevable et complète »

2.     la mention explicite que « le projet n’est pas susceptible d’avoir des incidences notables sur l’environnement »

3.     la mention qu’ »il n’y a pas lieu de prescrire la réalisation d’une Enquête d’incidences sur l’environnement »

En date du 2 juillet 2010, au nom du Gouvernement wallon, Philippe Henry, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de la Mobilité a re-délivré à Hubert del Marmol, le permis de construitre un hangar agricole et un corps de logis au 75, rue du Petit Sart à Grez-Doiceau.