9 octobre 2013
de Bengique
Commentaires fermés sur 3 cars tennoodois en visite de solidarité à la Ferme Bio du Petit Sart !

3 cars tennoodois en visite de solidarité à la Ferme Bio du Petit Sart !

3 cars tennoodois en visite de solidarité à la Ferme Bio du Petit Sart !

Eric Jassin est échevin à Saint Josse en charge notamment des Relations Internationales  et de la Coopération. Avec son équipe, il a souhaité participer activement à la 12ème Semaine du Commerce Equitable, en sensibilisant du 2 au 12 octobre ses concitoyens sur le commerce et les produits équitables, au niveau belge et local. Par son action, l’Echevin bruxellois entend valoriser le travail des producteurs locaux et multiplier les contacts avec les consommateurs.

C’est dans cet objectif, que secondé par le DESLI (Département des Solidarités Locales et Internationales), l’Echevin Jassin a permis à près d’une centaine de tennoodois de participer activement ces mardi 8, mercredi 9 et jeudi 10 octobre à trois visites-rencontres à la Ferme Bio du Petit Sart de Grez-Doiceau.

Accueillis par Hubert del Marmol,  agro-biologiste et son équipe, les visiteurs ont pu découvrir toutes les spécificités et les exigences de l’élevage, du maraîchage et  de l’agriculture biologique. Les visiteurs bruxellois ont pu constater l’originalité de cette ferme pilote bio qui se veut résolument ouverte (aux jeunes maraichers locaux), pédagogique (avec les stages intergénérationels de jardinage bio qui sont organisés depuis 5 ans à Pâques) et expérimentale (dans ses pratiques culturales comme dans la conception du nouveau corps de ferme, basse énergie et visant à l’autonomie énergétique).

Gageons qu’après cette rencontre avec les producteurs bio, ces consommateurs bruxellois seront davantage sensibles à acheter au juste prix des légumes et viandes savoureuses, naturels exempts de tout produit chimique si nuisible pour notre santé et celle de la planète.
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A l’issue de la rencontre fructueuse, plusieurs participants ont annoncé leur intention de revenir (avec leurs familles) visiter cette ferme modèle bio le 11 novembre prochain à la faveur de la Porte Ouverte organisée par Nature & progrès.
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« Eric Jassin : « Dans solidarité, il y a solide ; ce n’est pas un hasard. On est certainement plus fort, plus solide quand on est solidaire. Plus que jamais, les occasions de manifester sa solidarité ne manquent pas, ici ou ailleurs. A Saint-Josse, peut-être plus qu’ailleurs en Belgique, toutes ces petites occasions d’être solide-solidaire, ont du sens ».

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16 septembre 2013
de Bengique
Commentaires fermés sur Septembre 2013 : « Espace-Vie », la revue mensuelle de la Maison de l’urbanisme / Centre Culturel du Brabant wallon consacre sa couverture, son édito et deux pages couleurs à la Ferme Bio du Petit Sart d’Hubert del Marmol.

Septembre 2013 : « Espace-Vie », la revue mensuelle de la Maison de l’urbanisme / Centre Culturel du Brabant wallon consacre sa couverture, son édito et deux pages couleurs à la Ferme Bio du Petit Sart d’Hubert del Marmol.

Sous la signature de Catherine Vandenbosch on peut lire l’éditorial suivant  (TEXTO) : « Oser prendre des risques
 
Qui ne s’est jamais interrogé sur la direction à donner à ses choix professionnels ou le devenir de la société ?
Certains réfléchissent et poursuivent leur chemin comme si de rien n’était. D’autres réfléchissent et agissent en conséquence. Comme ceux qui se lancent dans l’agriculture biologique et qui préfèrent cultiver la difficulté plutôt que de se morfondre dans l’inaction. Ils ont pour mission d’améliorer la qualité de nos assiettes.  Une transformation qui a une influence sur notre alimentation mais surtout sur notre bien être. Et sur celui de la planète.
 
A différentes échelles, le changement est donc possible. Et il faut saluer ceux qui prennent la peine de se lancer dans une aventure parfois indécise.  C’est pourquoi Espace-Vie consacre dans ce numéro quelques pages à Hubert del Marmol, dont l’histoire (et le discours) peut nous inciter à réfléchir sur nos actions, à faire évoluer notre quotidien. Et si son histoire y contribue, le pari de ce Grézien sera en quelque sorte déjà réussi. Tomate bio ou non dans l’assiette. »

6 septembre 2013
de Carl Vandoorne
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Invit’action au salon Valériane de Namur ce Samedi 7 septembre à 13h

Invit’Action,
salon Valériane, salle 1, Namur Expo, 2 avenue Sergent Vrithoff,
Vous le savez, la bio est à la croisée des chemins. On pourrait même dire qu’elle tente le grand-écart entre deux logiques opposées, celle du marché, et celle des de l’intérêt général.
Dans la logique de marché, les acteurs engagés dans une course effrénée, capitaliste, ont comme objectif que l’agriculture produise des produits standards, au moindre coût, afin de nourrir le monstre affamé de l’agro-industrie. Que ce soit par la technique agricole elle-même (mécanisation à outrance), par la force de travail (automatisation et petits salaires), la sélection variétale (variétés standards brevetées), ou encore par la finance (placements lucratifs), c’est tout le système technique et socio-économique de l’agriculture conventionnelle qui est appliqué sans ménagements à la bio. Et malheureusement ça marche, pour « eux » ; les dégâts sont d’ailleurs observables : crise du lait bio (prix non rémunérateur), crise des œufs (idem), accaparement de terres à l’étranger (notamment en Lituanie) pour subvenir à la demande européenne, financiarisation du secteur, emploi de variétés de semences standardisées, etc. La réglementation européenne, pourtant censée posée les limites à cette industrialisation, joue dans les faits le jeu de cette évolution dramatique. Dans ces lignes, les législateurs naïfs n’ont pas intégré de critères de protection du modèle agricole agrobiologique de départ, et ont par ce fait rendu la bio, notre bio, parfaitement soluble dans le capitalisme ambiant.
Dans l’autre logique, celle de l’intérêt général, celle de la bio telle qu’elle a été pensée il y a plus de 50 ans, il s’agit de préserver hommes et femmes, environnement, animaux, eau, énergie, emplois, sol et générations futures. Ce modèle, celui que l’organisation « Nature & Progrès » incarne, est heureusement encore vécu et appliqué par de nombreux acteurs en Wallonie. Ces fermes et petites entreprises ont compris que ce n’est pas dans l’agrandissement et dans la concurrence qu’ils s’en sortiront à l’avenir mais bien dans la qualité des produits, dans la valeur ajoutée crée, dans la préservation de leur environnement et dans la qualité des emplois crées qu’ils pourront s’en sortir, et au final, transmettre leur outil aux jeunes générations. Ces producteurs sont identifiés par la charte de Nature & Progrès. Ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter faire reconnaître leur démarche par l’association wallonne et Bruxelloise basée à Jambes.
Cette reconnaissance passe par un système insoluble dans le capitalisme, participatif et humain. C’est le fameux « Système Participatif de Garantie ». Ce système se base sur la participation des producteurs et des mangeurs, garantie de maintenir l’église au milieu du village.
Cette année au salon Valériane,  Hélène et François, les permanents Ingénieur(e)s agronomes de Nature et Progrès ont estimé important de refaire une information sur le système participatif et de Garantie et d’en faire la promotion.   Nature et progrès entend ainsi  fédérer producteurs et mangeurs autour de la bio en tant que projet de société, de rassembler plus encore.
Nous avons donc le plaisir de relayer  cette  invitation à cette séance spéciale de discussion et de réflexion autour de la charte de Nature & Progrès. 
 
Au plaisir de vous voir aussi à cet atelier « Producteurs-Consommateurs citoyens » au Salon Valériane. Rendez-vous, ce samedi  7 septembre à 13 heures !

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23 août 2013
de Bengique
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interview d’Hubert del Marmol sur la nouvelle politique agricole commune (PAC)

Hubert del Marmol cultive autrement

Dès 2014, la nouvelle politique agricole commune (PAC) prendra un nouveau tournant pour 6 ans. Hubert del Marmol est éleveur et agrobiologiste de la Ferme Bio du Petit Sart d’une vingtaine d’hectares, implantée à Grez-Doiceau (à 40 km à l’Est de Bruxelles). Sa petite exploitation mixte qui conjugue grandes cultures, élevage et maraîchage, offre de l’emploi à… 8 personnes ! Il nous explique ci-après son cheminement bio et donne son avis sur la nouvelle PAC.

Sa transition et son avis sur la nouvelle P.A.C.

Vous étiez agriculteur conventionnel, pourquoi avez-vous converti votre petite ferme à l’agriculture biologique ?

C’est un cheminement intellectuel d’abord, une prise de conscience, une remise en question de ce que je faisais « par habitude ».

Ensuite, c’est une démarche pratique, c’est aussi et surtout pour être plus en accord avec moi même, pour essayer de faire correspondre mes actes et ma conscience.

Depuis le décès de mon père, je suis « responsable d’un morceau de planète », que « j’exploitais » de manière conventionnelle. Aujourd’hui, «  je cultive » ces terres, c’est là toute la différence.

 

Vous faites la différence entre cultiver et exploiter, pouvez-vous m’en dire plus ?

La terre, le sol plus exactement, est un milieu très complexe, avec une vie intense et grouillante.

Par gramme de terre, il y a des milliers de bactéries, d’êtres unicellulaires et pluricellulaires, de champignons microscopiques, de collemboles, cloportes et vers de terres de tous genres et j’en passe …

Tous ces êtres vivants « digèrent » la matière organique du sol et la transforme en éléments nutritifs qui seront accessibles à un moment donné, aux racines des plantes qui vont pousser sur ce sol. C’est ça la fertilité.

En agriculture bio, on fait tout pour avoir un sol « grouillant » pour y semer par exemple une céréale qui trouvera, on l’espère (et on fait tout pour cela), les éléments nécessaires à sa croissance, pour sa santé aussi afin de se défendre contre les attaques des maladies et donner au final une récolte à l’agriculteur, son revenu.

En agriculture conventionnelle, on « soigne » la plante en lui apportant une max d’engrais à ses différents stades de croissance, on la traite (pulvérise) quand il y a des signes de maladies, etc. Je fais un peu la comparaison avec une personne nourrie par perfusion sous forme de « baxter », elle aura tout ce qu’il faut mais ce n’est pas suffisant. On ne vit pas toute sa vie avec des baxter et des « pilules ». Bien sûr, cela donnera au final de plus grands rendements à l’hectare, mais à quel prix ? 

1. Prix santé : car inévitablement dans les récoltes conventionnelles, il y aura des résidus de pesticides dans les récoltes (qui ne sont pas bons pour la santé). Il n’y a jamais eu autant de cancers qu’aujourd’hui. Il y aurait probablement un lien entre résidus de pesticides et Cancer, Parkinson, Alzheimer, … Pour nos sociétés, c’est un énorme coût pour les Sécurités Sociales.

2. Prix environnemental : On parle partout de pertes de biodiversité, mais si on empêche (pulvérise) toutes les « mauvaises herbes » des pousser, à la longue elles disparaissent de nos campagnes avec les disparitions de leurs prédateurs (insectes, oiseaux …), et les prédateurs des prédateurs etc. Si la biodiversité du sol diminue, les sols sont moins « travaillés », moins ameubli et donc moins perméables aux eaux de pluies. En cas de gros orages, de pluies intenses, l’eau ruissèlera plus rapidement sans pénétrer dans ces sols. Le prix des inondations, ce sont les dégâts causés. Dégâts aux populations qui perdent tout, dégâts aux infrastructures. Tout cela est très coûteux pour les collectivités, les assurances, les communes, … les Etats.

3. Prix de l’eau potable : plus d’engrais chimiques dans les champs signifie plus de nitrates qui percolent dans les sols et se retrouvent dans les nappes phréatiques. Et ça coûte des fortunes aux collectivités pour les retirer des eaux potables car ils sont cancérigènes.

4. Prix sociétal : car l’agriculture bio est fournisseuse d’emploi, de beaucoup d’emplois souvent pour personnes peu qualifiées. Cette main d’œuvre n’est pas urbaine par définition. Elle permet d’empêcher cette désertification des campagnes que nous connaissons. Elle permet aussi une alimentation plus locale. Elle permet de tisser plus de liens entre producteurs et consommateurs.

 

Le bilan carbone de l’agriculture bio serait à faire.

Car pour produire des engrais chimiques, des pesticides, il faut énormément de pétrole, à chaque étape.

En bio, les rendements sont environ de moitié en céréales par rapport au conventionnel mais au total pour nos sociétés, je suis persuadé qu’ils sont largement positifs mais mes propos sont certainement à l’opposé de ce que pense Monsanto, Bayer, l’industrie pétrolière, l’industrie des nitrates, ….

 

Que pensez-vous de la nouvelle PAC qui arrive ?

Je pense que ça va vers un mieux, mais c’est très lent, trop lent. Les lobbys de l’agro-industrie ont bien fonctionné pour réaliser les nouveaux accords (2014-2020) de la PAC.

J’ai un exemple à vous partager: j’ai un voisin qui produit des pommes de terre industrielles. Il vient chez moi pour acheter les pommes de terre bio pour sa consommation personnelle…  Il m’a dit qu’il pulvérisait ses champs de pommes de terre tous les 8 jours et parfois 2 fois par semaine quand les conditions climatiques l’exigent. Il ne mange pas ses productions. Il sait pourquoi. A vous de vous faire une opinion.

5% de verdissement obligatoire … ce n’est vraiment pas assez pour toutes les raisons que je vous ai expliquées plus haut.

Des aides plus importantes aux petites fermes, ça va dans le bon sens pour lutter contre la désertification des campagnes par exemple.

Mais je pense que les aides devraient être plafonnées à 50.000 ou max  100.000 € par exploitation au lieu des 300.000 proposés.

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Hubert del Marmol : « Je pense que la nouvelle Politique Agricole Commune va vers un mieux, mais c’est – hélas ! – très lent, trop lent. Les lobbys de l’agro-industrie ont bien fonctionné pour réaliser les nouveaux accords (2014-2020) de la PAC ».

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Je suis « responsable d’un morceau de planète », que « j’exploitais » avant de manière conventionnelle. Aujourd’hui, à la Ferme Bio du Petit Sart «  je cultive » ces terres, c’est là toute la différence.

2 août 2013
de Bengique
Commentaires fermés sur Des Africains sont venus visiter la ferme bio du futur

Des Africains sont venus visiter la ferme bio du futur

De toute évidence, la ferme pilote d’Hubert del Marmol n’est pas une ferme comme les autres.

Après avoir  déjà accueilli une vingtaine de chinois, voici qu’à l’initiative de S.O.S. Faim, l’Eleveur-agrobiologiste de Sart-Biez a  reçu  cette fois une délégation officielle d’africains  venue visiter la petite ferme du futur implantée sur le paisible plateau agricole du Petit Sart.

Du Niger est notamment venu le producteur Mahamadou Hassane, secrétaire général de la Fédération des Unions des Coopératives des Producteurs de Riz, tandis qu’une agronome, Maforh Angemba, coordinatrice de la fédération NOWEFOR (North West Farmers’Organisation) venait du Cameroun.

Les Nations Unies, à la demande de la FAO (Organisation pour l’Alimentaion et l’Agriculture) ont proclamé 2014 : “l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale”. A l’exemple de la ferme bio d’Hubert del Marmol, les africains ont pu constater combien cette petite exploitation à une logique qui lui est propre et est porteuse d’avenir : “c’est manifestement un modèle d’agriculture qui visiblement joue un rôle majeur local au niveau économique, social et environnemental ! Elle est exempte de chimie et nourricière. Elle se situe à l’opposé de la logique spéculative de l’agriculture industrielle super productiviste préconisée par les sociétés multinationales, comme Monsanto, Bayer and co” constatera une membre de la délégation au terme de la matinée de visite et d’échanges réciproques.

Les hôtes d’un jour ont pu apprécier les nombreuses et diverses activités de la ferme qui s’inscrivent toutes dans la promotion de la biodiversité et le développement durable : élevage d’un troupeau de vaches limousines, grandes cultures, maraîchage de pleine terre et sous 4 longs tunnels. Plus de 120 variétés de légumes d’antan y sont cultivés, des stages pédagogiques intergénérationnels et team bulding d’initiation au jardinage et à la cuisine bio, etc..

Des activités qui offrent, suivant les saisons, des emplois de proximité à une petite dizaine de personnes de la région !  Les récoltes des équipes maraîchères de Léa Corroy, de Gwénaël du Bus et Hubert del Marmol sont directement vendues soit sur les marchés, soit via la coopérative bio Agricovert établie à Jodoigne, soit via des GAS (Groupes d’Achats Solidaires) de la province et de la région de Bruxelles.

Par ailleurs la petite ferme modèle construite en 2011 par des entreprises du Brabant-Wallon a été conçue par l’Atelier d’Architecture et d’Urbanisme de Malève (implanté à Louvain-la-Neuve), selon les principes d’une contruction bioclimatique.

Elle tient compte de l’orientation Sud, afin de profiter au maximum de l’ensoleillement, de l’isolation et de l’indépendance énergétique grâce à 6 panneaux solaires et 32 photovoltaïques. Par sa volumétrie bien étudiée, ces bâtiments agricoles bardés de bois indigènes se fondent admirablement dans le paysage du Brabant-Wallon.

 

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Au terme de la réunion de la visite et de la réunion d’échanges, les responsables africains ont laissé dans le Livre d’Or, des messages de soutien à Hubert del Marmol et aux membres de son équipe.

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Pour sa part, l’Eleveur-Agrobiologique du Petit Sart a offert des sachets de graines d’haricots nain mangetout variété “Roi des Belges” pour des producteurs bio du Cameroun et du Niger.Un bel exemple de dialogue et de solidarité Nord-Sud!

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Sous sa serre implantée à la Feme Bio du Petit-Sart, le  maraîcher Gwénaël du Bus présente, non sans fierté, ses trente variétés de tomates. Au terme de la saison, Gwénaël espère en avoir produit plus de 10 tonnes.

Fin août, ce jeune ingénieur agronome va enfin pouvoir emménager dans sa toute nouvelle Ferme du Peuplier établie au coeur d’une plaine à Gottechain. Hubert del Marmol offrira alors à d’autres jeunes maraîchers l’occasion de cultiver à leur tour, leurs légumes bio sur une des nombreuses parcelles.

A VOIR  (un reportage de quelques minutes):
Une équipe de TV  COM  est venue suivre la visite de la délégation officielle africaine à la Ferme Bio du Petit Sart de Grez-Doiceau.
En cliquant sur ce lien ([xyz-ihs snippet= »TVcom »]),  suivez cet événement en sons et en images

Bonne vision!