13 mars 2011
de Bengique
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A Pâques, soyez stages !

S’INITIER AU JARDINAGE BIO  EN 5 JOURS, A GREZ-DOICEAU, C’EST POSSIBLE.
– Comment démarrer un jardin bio ?
– Pourquoi produire son alimentation et quelle incidence pour la société ?
– Comment jardiner  son lopin dans le plus grand respect de l’environnement et le développement de notre   biodiversité, sans engrais, ni pesticides ? 
– Comment cultiver des laitues, carottes, poireaux, pois, oignons, tomates, pommes de terres, herbes aromatiques et fleurs bio ?
– Pourquoi  idéalement entourer son potager d’arbres fruitiers ou de petites haies ?

Bientôt les vacances de Pâques…  Sur un plateau agricole calme et merveilleux, voici deux stages de formation-pilote Bio organisés en Brabant-Wallon et destinés aux enfants… adolescents, parents ou/et pour les grands parents. Attention : seuls les 40 premiers inscrits (2 x 20 participants) auront la chance de vivre  ce stage pratique et …intergénérationnel ! Un plus pédagogique assurément.

La «Ferme Bio Pédagogique » (La première en Brabant-Wallon !),  ambitionne de permettre à des citoyens (âgés de 8 à… 88 ans !) de s’initier aux bonnes pratiques potagères et de se réapproprier santé et saveurs alimentaires.

Au terme de cette formation de 5 jours (trois jours durant les congés de Pâques puis deux journées programmées séparées d’environ 8 semaines lors des congés d’été), les participants découvriront les principales techniques pour la création d’un  « potager bio ». La formation portera sur la culture de légumes (parfois oubliés) d’hier et d’aujourd’hui, d’aromates mais aussi de fleurs bio (comestibles ou non).

Mieux, ces participants rejoindront un réseau écologique, au profit des zones rurales ou urbaines. Ils participeront à la connaissance et au maintien de la biodiversité dans notre si belle et jeune province.
L’objectif est de former des citoyens (jeunes comme adultes) aux techniques du jardinage biologique.

Au terme du cinquième jour de formations ludiques et pratiques, chaque participant – en guise de récompense –  aura le plaisir de ramener chez lui 5 kg de ses propres légumes cultivés bio.  Belle aubaine que de pouvoir faire profiter sa famille, ses proches et ses ami-e-s  de dégustations de bons et savoureux légumes Bio !

Parallèlement, à cette formation aux techniques et pratiques culturales bio, ce stage pilote se veut être un formidable moyen d’échange, un facilitateur d’insertion  et d’émancipation sociale intergénérationnelle.

QUAND ?   les lundi 11, mardi 12 et mercredi 13 avril  (+ deux journées de suivi programmées durant les congés de l’été)  et les lundi 18, mardi 19 et mercredi 20 avril (+ deux journées en été)  de 9 à 17 heures 30.

O U ?  Ce stage est organisé, sur les terres agricoles et dans le corps de la Ferme Bio du Petit Sart,  75, rue du Petit Sart à 1390 Grez-Doiceau. 

PAR QUI ?,  grâce notamment à la participation active de formateurs : Hubert del Marmol,  Joël Biermann, Bernard Demaet, Robin Seifert. etc Des formateurs-animateurs âgés entre 23 à 60 ans : Agrobiologiste, enseignant, animateur initiés  dans des hautes écoles, université,   à Nature & Progrès, au C.R.A.B.E. ou au sein de l’association agri-écologique  Terre & Humanisme fondée par Pierre Rabhi (1),

PARTICIPATION AUX FRAIS ? Pour la formation, fourniture des semences bio et prêt des outils de jardinage : 115 euros (soit 2,90 euros seulement par heure de stage)
INSCRIPTIONS   ? via le versement des cent quinze euros (115 €) sur le compte Dexia : 068-8923906-30  de la «Ferme Bio Pédagogique » 75, rue du Petit Sart à 1390 Grez-Doiceau. Tél  : 0479-17.18.27    InfoWeb : hppp ://fermebiodupetitsart.posterous.com/
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(1) Agriculteur, écrivain et penseur français d’origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l’agriculture biologique et l’inventeur du concept « Oasis en tous lieux ». Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous et notamment aux plus démunis, tout en préservant les patrimoines nourriciers. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays arides d’Afrique, en France et en Europe, cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux populations. Pierre Rabhi donnera donnera une conférence publique à Bruxelles le 27 avril à 20 hrs à UCL Woluwé (infos et inscriptions via le site www.tertra-asbl.be).

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13 février 2011
de Bengique
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RECORD BATTU POUR UNE ENQUÊTE PUBLIQUE ! Merci à tous.

Plus de 300 signatures et avis favorables à cette petite implantation agricole ont été déposés

A Grez-Doiceau, fin de l’enquête publique pour la demande de régularisation des bâtiments de la Ferme Bio du Petit Sart (introduite par Hubert del Marmol).

Au service de l’urbansime, on n’avait – de mémoire de fonctionnaires – jamais vu autant de citoyens introduisant une lettre ou expédiant un courriel manifestant leur soutien à l’implantation et aux projets de la Ferme Bio. Plus de 300 signatures et avis favorables à cette petite implantation agricole ont été déposés. Au nombre de ceux-ci, beaucoup de riverains de Sart-Biez, de Biez,  de Cocrou, de Hèze, et des environs, mais aussi l’Union Nationale de Agrobiologistes de Belgique,  des professeurs de l’ULB et de l’UCL, au nombre de ceux-ci, le climatologue jean-Pascal van Ypersele (vice-Président du G.I.E.C.)….

Face a eux, une poignée d’opposants, principalement des propriétaires terriens, épaulés par l’asbl Grez-Doiceau Urbanisme Environnnement représentée notamment par  son secrétaire, M. Paul Roberti de Winghe, qui ont exigé – sur les antennes de TV com –  la démolition immédiate de deux nouveaux bâtiments !

 Pour rappel, les hangar et corps de ferme (basse énergie, triple vitrage, et panneau solaire) ont déjà été construits sur base d’un permis d’urbanisme délivré par le Gouvernement Wallon. Mais ce permis ministériel a été cassé fin novembre dernier par le Conseil d’Etat pour une question de délai.

Dans les tous prochains jours, un rapport communal doit être rédigé. Il synthétisera les avis et arguments positifs et négatifs, pour cette demande de régularisation. La C.C.A.T.M. sera ensuite invitée à donner son avis au collège échevinal.

Sur un blog créé par le Collectif de soutien à Hubert del Marmol, les citoyens pourront découvrir dans les prochains jours des extraits d’arguments développés par les nombreux supporters du jeunes agrobiologiste.

Ci-joint, pour le clin d’œil : l’accusé de réception de la Commune à notre courriel de soutien.
J’ai appelé la fonctionnaire – à la voix « souriante » – pour m’inquiéter du terme « réclamation » et m’entendre répondre qu’il s’agissait d’une lettre-type: jusqu’à présent, les réponses aux enquêtes publiques ne venaient qu’exceptionnellement en soutien. Elle a ajouté, en substance, que « cette fois, c’est fort différent » et qu’elle allait demander à sa collègue de prévoir une autre formule pour accuser réception des messages de soutien.

Là encore, tu vas révolutionner notre chère Commune ! D&P

 

 

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Une partie des lettres d’appuis en faveur de la régularisation de la petite Ferme bio du Petit Sart. signées par  plus de trois cents amis et sympathisants aux projets de Hubert del Marmol, agrobiologiste.

13 février 2011
de Bengique
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« Saga autour de la Ferme bio » TV com.be

Saga ferme bio del Marmol

Jeudi 10 février, en ouverture de son journal télévisé consacre un longue séquence sur l’enquête publique lancée par le Collège communal de Grez-Doiceau

A Grez-Doiceau se clôture demain une enquête publique qui a soufflé le chaud et le froid et l’engouement de la population dans la commune. La construction d’une ferme bio divisent. Ferme en partie déjà construite mais dont le chantier a été stoppé net par un arrêt rendu par le conseil d’état suite à un recours introduits par des opposants. Le propriétaire de la ferme en question a lancé une demande de régularisation auprès de la commune qui, après avoir consulté les avis, devra trancher. Nicolas Gilson, Patrick Lemmens.

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8 février 2011
de Bengique
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Quelle terre voulons-nous pour nos enfants ?

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Une terre propre et saine, où l’homme peut enfin poser des choix sains et de bon sens. Hubert del Marmol, après un long chemin personnel, a fait ce choix. Il a investi dans une ferme qu’il souhaite biologique, dans un environnement qui permette cette réalisation.

Dans son périple, des forces étranges (obscures ?) sont venues lui  barrer la route, privilégiant les intérêts particuliers de nantis qui, au  21 ème  siècle, croient pouvoir encore s’octroyer les privilèges des seigneurs du Moyen-âge.

Tout homme épris d’équité,  doué d’observation ou tout simplement avide de justice, se rend compte que ce projet est non seulement positif et sans faille, mais aussi porteur de devenir et d’espoir pour un monde en train de muter inéluctablement vers un retour au respect de la terre et à l’’égalité entre les hommes.

Non, les intérêts particuliers et bassement mercantiles ne doivent pas, ne peuvent pas prévaloir contre  une initiative propre et saine.

Non, le pouvoir particulier ne peut et ne doit pas prévaloir contre l’intérêt général- en ces circonstances – bafoué sans véritable raison valable.

Non, le cynisme et la bêtise ne peuvent prendre le pas sur l’ardent souhait de vrais chercheurs de sens de trouver de nouveaux chemins de lumière pour nos enfants et leurs enfants.

Oui, le bon sens doit triompher, ou alors, il ne sera même plus utile de prier.

Pierre Daniel

7 février 2011

 

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7 janvier 2011
de Bengique
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Quels sont les avantages pour les agriculteurs de passer au bio ?

Hermann Pirmez, agriculteur biologique à , président de Wallonie ( promoteur du potager colllectif – au lieu dit « La Patte d’Oie » – asbl , et membre du collectif  « Grez-en-Transition ») répond : 

 

« Je crois qu’initialement, pour ceux qui se lancent, les raisons sont plutôt pour l’environnement. C’est aussi une innovante, où on réfléchit sur les techniques, sur le sol…. Penser que le bio est un retour au Moyen-Âge, c’est mal connaître le secteur ! Il y a aussi l’argument financier. L’ biologique peut générer des revenus confortables. Les exploitations peuvent aussi survivre plus facilement. En Région wallonne, on considère qu’une exploitation agricole conventionnelle de moins de 50 ha n’est pas rentable. Or, en bio, c’est le cas. Le fermier est maître de sa commercialisation, en vente directe ou en coopérative. Il y a aussi moins de frais en engrais, par exemple. Les coûts de production sont moindres. Je ferais aussi l’hypothèse que l’endettement est moindre, il y a moins de machines à acheter. Le bio ne doit pas être pris comme une bouée de sauvetage, ce n’est pas la solution miracle, mais cela peut être une bonne alternative… » (1)

 TEXTO : Propos tenu dans le cadre de la Semaine sans Pesticides,le 26 mars 2008 au Centre Culturel de Néthen,  lors d’un débat public organisé par le Crabe (Coopération, recherche et animation du Brabant Wallon de l’Est)  avec le concours  de Mme Anik Brasseur – agricultrice artisanale à Piétrebais,  Joël Lambert agriculteur biologiste à Orp-Jauche, et Jean-Pierre Jadinon, initiateur du Canton Saveur) –

Sources :    « La demande pour le bio est énorme  » dixit M. Herman Pirmez à  Sophie Devillers, journaliste de « La Libre Belgique »  et  le site d’une asbl citoyenne de Grez-Doiceau (mars 2008).

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Hermann Pirmez, venu sur le plateau du Petit-Sart à Grez-Doiceau analyser la bonne qualité des terres de cultures d’Hubert del Marmol, agrobiologiste  (en reconversion bio, pour la 2ème année).