22 août 2012
de Bengique
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La ferme bio du Petit-Sart de Grez-Doiceau à nouveau menacée !

Troisième attaque au Conseil d’Etat contre le Ministre Philippe Henry
Le Bourgmestre, Alain CLABOTS,  n’a pas fait son boulot. Volontairement ?
Les Amis de la Ferme Bio du Petit Sart sont en droit de se poser la question ! 
En effet, conformément au Cwatup (art 343), le Collège aurait dû informer formellement de l’octroi du nouveau permis délivré par le ministre Henry, ceci dans les 20 jours de la décision ministérielle les 279 personnes qui se sont manifestées durant l’enquête publique.  (261 citoyens étaient favorables et 18 contre dont 9 membres de la famille de Dominique Dumont de Chassart)
Le Bourgmestre Alain Clabots tente – mais en vain – de « réparer » son erreur après 8 mois …
(Impossible d’oublier que le Bourgmestre et les échevins ont par 2 fois refusé le Permis d’Urbanisme.) Par cette omission, Alain Clabots et son équipe ont redonné la possibilité aux rares opposants d’introduire… un troisième recours en annulation au Conseil d’Etat. La saga n’est donc hélas pas tout à fait finie. Une bourde qui occasionne un coût conséquent tant pour Hubert que pour le Gouvernement Wallon… et les contribuables que nous sommes tous !

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Par sa lettre, Alain CLABOTS reconnait en filigrane son omission. Elle en cache aussi sa responsabilité politique dans ce 3ème recours introduit devant le Conseil d’Etat … et les conséquences sur le développement de l’ entreprise agricole de l’Eleveur-Agro-biologiste Hubert del MARMOL. 

16 août 2012
de Bengique
Commentaires fermés sur Des centaines de sympathisants de Grez-Doiceau et du Brabant-Wallon aux Portes Ouvertes de la Ferme Bio du Petit Sart !

Des centaines de sympathisants de Grez-Doiceau et du Brabant-Wallon aux Portes Ouvertes de la Ferme Bio du Petit Sart !

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Dans un environnement champêtre particulièrement adapté à l’implantation de bâtiments agricoles, plus de 300 citoyens de Grez-Doiceau et des environs sont venus visiter la petite ferme bio du futur à la porte ouverte de l’Ascension. Aujourd’hui – enfin ! – malgré l’incroyable opposition du Bourgmestre Alain Clabots et de son cousin Dominique Dumont de Chassart (Quick Gazon), Hubert del Marmol, ingénieur en agronomie, a converti ses terres de l’agriculture conventionnelle vers l’agriculture biologique. Pour ce faire, il a construit des bâtiments de ferme sur permis délivré par le Ministre Philippe Henry pour accueillir son logement, son bétail et son matériel. En effet, en bio, il faut du bétail pour pouvoir apporter sur les terres des engrais organiques (fumiers) en lieu et place des engrais chimiques (de synthèse).

Comme promis, Hubert a favorisé la création d’emplois et initié plus de 60 personnes au jardinage bio

La toute nouvelle ferme (étable, corps de ferme,…) conçue selon les principes d’une construction bio-climatique (tient compte notamment de l’orientation Sud, de l’isolation et de l’autonomie maximale énéergétique, grâce à des panneaux solaires et photovoltaïques). Bardée de bois indigène, elle s’intégre parfaitement à la zone agricole d’intérêt paysager.

 

Photos : On line Reporters/CVd

16 août 2012
de Bengique
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A écouter. A méditer. Sans modération !

« Autrefois j’aimais bien les fraises

Les Andalouses de surcroît (…)
Mais aujourd’hui ne te déplaise
Monsanto est passé par là
Les fraises de l’Andalousie n’ont plus
Le goût rare d’autrefois, elles sont passées par la chimie… »

Extrait du 49ème album de notre  tendre ami, poète et musicien Julos Beaucarne.
« Le Balbuzard fluviatile ».  Info complémentaire 

Toujours de Julos :
« Il n’y aura jamais assez
De caresses et de doux baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager que
Tendresse, joie, sérénité
Ma vie entière »

Images

15 août 2012
de Bengique
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En 5 images : un des Team Building à la Ferme Bio Pédagogique de Grez-Doiceau.

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De la récolte collective des légumes trop souvent « oubliés »…

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Jusqu’aux cours de cuisine prodigué notamment par Mme Isabelle Auquier, une cuisinière-philosophe d’exception… 13 plats salés puis sucrés/ Tous, très différents !!!

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Des femmes et des hommes d’entreprises (re)découvrent en séminaires des saveurs d’autrefois.

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Et partage, durant  toute une journée, des préoccupations et passions d’Hubert del Marmol, éleveur de vaches Limousines et agrobiologiste de Grez-Doiceau.

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Au total : 100% de souvenirs, d’expériences et de bonheurs partagés hors de la Société et des bureaux. 

14 août 2012
de Bengique
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Invitation visite guidée chez Semailles : Comment cultiver et récolter ses semences ?

Nous vous convions aussi ce samedi 18 août à Faulx-les-Tombes :
Comment cultiver et récolter ses semences.

Visite guidée assurée par Catherine Andrianne ( Ets Semailles)
rue du Sabotier 16B, 5340 Faulx-les-Tombes

Au programme:
 visite des jardins conservatoires,
 exposés sur la semence,
 animations,
 dégustation, bar.
 petit marché de la biodiversité avec la présence de différents
exposants et de la librairie Nature & Progrès.
Rendez-vous à 9h30 sur place.

Covoiturage possible au départ du Parking de Decathlon Wavre. Inscription (Nature & Progrès Brabant-Est) chez Jacques Grévisse 010.22.70.31 ou 
Carl Vandoorne 0477.52.81.39

Un enjeu supplémentaire pour cette visite guidée organisée spécialement à l’ouverture de la « Porte Ouverte de Semailles » : Nos potagers et nos assiettes sont menacés : Aux semences, citoyens !
Mauvaise nouvelle ! Dans son arrêt du 12 juillet, la Cour de Justice de l’Union Européenne confirme que la commercialisation de semences de variétés traditionnelles et diversifiées est illégale si celles-ci ne sont pas inscrites au catalogue officiel.
L’association Kokopelli, qui vend de telles semences dans un but de préservation de la biodiversité, se retrouve donc dans l’illégalité, de même que toute autre association ou acteur commercial qui souhaiterait vendre ou simplement diffuser des semences autres que des hybrides F1 ou des variétés fixées extrêmement homogènes.
Pourquoi ?
En théorie, il est possible d’inscrire au catalogue, et donc de commercialiser, n’importe quelle variété pour autant qu’elle réponde aux critères de Distinction, Homogénéité, Stabilité (DHS). Dans la pratique, ces critères sont discriminants, puisqu’ils impliquent que les semences soient… très peu variées. Seules des variétés hybrides F1 ou des variétés lignées, quasi cloniques, répondent à ces critères, qui ont été établis dans le seul but d’augmenter la productivité selon des pratiques industrielles. Ces dernières années, les critères avaient été assouplis pour les variétés dites de conservation. (1)
La Cour de Justice de l’UE estime que ces aménagements sont suffisants pour assurer la préservation de la biodiversité et la conservation de variétés anciennes. Dans les faits, ils sont totalement inaptes à favoriser la biodiversité cultivée car ils s’écartent très peu des normes industrielles.

Pour les Amis de la Ferme bio du PetitSart, pour Nature & Progrès et les défenseurs des semences paysannes, cette décision est un contresens historique grave qui s’apparente à un déni de la sélection végétale réalisée par l’être humain depuis 10.000 ans.

L’avenir de nos agricultures, de nos potagers et de nos assiettes est menacé (bloquez déjà dans votre agenda la grande soirée que nous organiserons ce mercredi 14 novembre dès 19 heures autour d’Isabelle Saporta à Louvain-La-Neuve). 
Nature & Progrès, qui a fait des semences son thème bisannuel, se prépare à rassembler les citoyens et le monde associatif afin de réagir avec vigueur à cette décision inacceptable.

Au vu de ce jugement, il reviendra donc aux seuls citoyens d’être acteur de la sauvegarde du patrimoine végétal. 
L’heure est à la désobéissance citoyenne pour le respect de notre santé, nos saveurs,  notre biodiversité; le développement durable pour les générations futures !
Belle rentrée à tous.