Invitation visite guidée chez Semailles : Comment cultiver et récolter ses semences ?

Nous vous convions aussi ce samedi 18 août à Faulx-les-Tombes :
Comment cultiver et récolter ses semences.

Visite guidée assurée par Catherine Andrianne ( Ets Semailles)
rue du Sabotier 16B, 5340 Faulx-les-Tombes

Au programme:
 visite des jardins conservatoires,
 exposés sur la semence,
 animations,
 dégustation, bar.
 petit marché de la biodiversité avec la présence de différents
exposants et de la librairie Nature & Progrès.
Rendez-vous à 9h30 sur place.

Covoiturage possible au départ du Parking de Decathlon Wavre. Inscription (Nature & Progrès Brabant-Est) chez Jacques Grévisse 010.22.70.31 ou 
Carl Vandoorne 0477.52.81.39

Un enjeu supplémentaire pour cette visite guidée organisée spécialement à l’ouverture de la « Porte Ouverte de Semailles » : Nos potagers et nos assiettes sont menacés : Aux semences, citoyens !
Mauvaise nouvelle ! Dans son arrêt du 12 juillet, la Cour de Justice de l’Union Européenne confirme que la commercialisation de semences de variétés traditionnelles et diversifiées est illégale si celles-ci ne sont pas inscrites au catalogue officiel.
L’association Kokopelli, qui vend de telles semences dans un but de préservation de la biodiversité, se retrouve donc dans l’illégalité, de même que toute autre association ou acteur commercial qui souhaiterait vendre ou simplement diffuser des semences autres que des hybrides F1 ou des variétés fixées extrêmement homogènes.
Pourquoi ?
En théorie, il est possible d’inscrire au catalogue, et donc de commercialiser, n’importe quelle variété pour autant qu’elle réponde aux critères de Distinction, Homogénéité, Stabilité (DHS). Dans la pratique, ces critères sont discriminants, puisqu’ils impliquent que les semences soient… très peu variées. Seules des variétés hybrides F1 ou des variétés lignées, quasi cloniques, répondent à ces critères, qui ont été établis dans le seul but d’augmenter la productivité selon des pratiques industrielles. Ces dernières années, les critères avaient été assouplis pour les variétés dites de conservation. (1)
La Cour de Justice de l’UE estime que ces aménagements sont suffisants pour assurer la préservation de la biodiversité et la conservation de variétés anciennes. Dans les faits, ils sont totalement inaptes à favoriser la biodiversité cultivée car ils s’écartent très peu des normes industrielles.

Pour les Amis de la Ferme bio du PetitSart, pour Nature & Progrès et les défenseurs des semences paysannes, cette décision est un contresens historique grave qui s’apparente à un déni de la sélection végétale réalisée par l’être humain depuis 10.000 ans.

L’avenir de nos agricultures, de nos potagers et de nos assiettes est menacé (bloquez déjà dans votre agenda la grande soirée que nous organiserons ce mercredi 14 novembre dès 19 heures autour d’Isabelle Saporta à Louvain-La-Neuve). 
Nature & Progrès, qui a fait des semences son thème bisannuel, se prépare à rassembler les citoyens et le monde associatif afin de réagir avec vigueur à cette décision inacceptable.

Au vu de ce jugement, il reviendra donc aux seuls citoyens d’être acteur de la sauvegarde du patrimoine végétal. 
L’heure est à la désobéissance citoyenne pour le respect de notre santé, nos saveurs,  notre biodiversité; le développement durable pour les générations futures !
Belle rentrée à tous.

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