Profitant de la saison hivernale, Hubert del Marmol, accompagné par une dizaine d’Ami-e-s de la Ferme Bio du Petit Sart (Danielle, Stan, Rubel, Laurent, Marco & Irène, Eric Damiens et Carl Vandoorne …) vient de rentrer d’un formidable voyage. Sur les traces de Gandhi, à la découverte du Centre de l’Inde où la beauté n’a d’égale que la misère (soit un périple de 2.800 km de Mumbai, Aurangabad, Bhopal jusqu’à Delhi).
Comme de coutume, lors de ses déplacements à l’étranger, Hubert a tenu à rencontrer des éleveurs, des cultivateurs. Il a pu apprécier les excellents résultats qu’apporte l’agroforesterie au profit direct du bien-être des populations locales.
Le secteur agricole représente environ 20% du PIB indien. Il procure de l’emploi à 60% de la population active. Le pays est la 4ème puissance agricole mondiale. Avec 600.000 villages et les 3/4 de sa population vivant dans les campagnes, l’Inde est avant tout rurale. C’est dire l’importance de l’agriculture dans ce pays peuplé d’un milliard trois cents millions d’habitants ! Entre les grands propriétaires terriens (qui privilégient trop souvent l’argro-business) et le prolétariat agricole, il y a la masse des paysans indépendants qui appartiennent aux castes moyennes et basses. Avec l’aide de leur famille, ils cultivent eux-mêmes leurs modestes exploitations – 2 hectares en moyenne.
Depuis la “révolution verte” (de 1965) l’autosuffisance alimentaire est toujours la préoccupation majeure du Gouvernement Indien.
Localement des associations paysannes, des ONG indiennes et internationales développent des projets porteurs d’avenir. Avec un réel succès des projets associatifs favorisent auprès des petits paysans l’agriculture et le maraichage biologique. N’est-ce pas le voeux de la FAO ?
Photo 1 (de Médialogues) : L’agro-biologiste de Grez-Doiceau, Hubert del Marmol dialogue avec des saisonniers indiens devant leur champ de pois chiche. Photo 2 (de Médialogues) : L’éleveur bio aussi à l’aise face aux vaches sacrées indiennes.