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12 septembre 2014
de Bengique
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Du potager à l’assiette : Nos stagiaires vont récolter et déguster !

Quelle belle saison pour nos papilles ! Tous les légumes étant «bio »… A l’exemple de Pierre Rabhi ont peu se souhaiter mutuellement et sans inquiétude « bon appétit » !

Quelles photos prises hier dans le potager pédagogique de la Ferme Bio du Petit Sart. Ce dimanche 14 septembre 2014, la vingtaine de stagiaires (stage 6) viendront récolter pour la dernière fois leurs beaux légumes. Ils/elles auront l’occasion d’assister à l’exposé de Guy Basyn (fondateur du Cercle Bio Tournesol et Expert-consultant en Permaculture), sur les « légumes vivaces dans un potager perpétuel » Le 7ème stage est déjà programmé pour 2015. Il débutera les lundi 13, mardi 14 et mercredi 15 avril (pour la deuxième semaine des Vacances de Pâques). Si pareille aventure potagère bio vous intéresse, Il est prudent de réserver votre place rapidement…!

12 septembre 2014
de Bengique
Commentaires fermés sur Jean-Baptiste, étudiant en bio-ingénieur à l’UCL termine son stage de 1 mois

Le namurois, Jean-Baptiste Van den Broucke repart ce samedi 13 septembre rejoindre le campus universitaire de Louvain-La-Neuve. Au total, durant un mois, il a travaillé avec notre éleveur agrobiologiste, Hubert et séjourné 24 heures sur 24 à la ferme bio du Petit Sart.
Durant son stage, il a découvert notamment les spécificités (et les exigences) de l’élevage d’un troupeau de limousins réparti en 3 zones différentes…, entretenu le potager expérimental bio, poser de nouvelles et indispensables clôtures, nourrir les poule, labradors, garantir jour et nuit !- le bon séchage des récoltes céréalières du Fond du Moulin, rencontré de nombreux acteurs et experts agricoles et visiteurs et Amis de notre ferme Bio, etc… On attend avec impatience de découvrir son rapport de stage 😉 Merci et Bonne rentrée Jean-Baptiste !

12 septembre 2014
de Bengique
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Bientôt, un deuxième hangar étable de 360 m2 pour les Limousines de la Ferme Bio du Petit Sart

Année après année, le troupeau de Hubert del Marmol s’étoffe. Les 2 boxes (dans le premier hangar) étaient devenus insuffisants pour accueillir en basse saison ses vaches, taureaux et veaux de la Ferme bio du Petit-Sart.
Début novembre, l’éleveur bio de Sart-Biez disposera de 3 boxes supplémentaires aussi utiles qu’indispensables pour faciliter les vêlages, les sevrages, protéger les jeunes génisses des avances de Thierry (leur père Taureau), et garantir un engraissement paisibles pour les bêtes qui seront appelées à nourrir ses clients.

14 juillet 2014
de Bengique
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La spéculation sur les terres agricoles fauche les fermiers

Le 19 février 2014, près de 200 personnes se sont rassemblées au Ciné-Grez de Grez-Doiceau pour visionner le film de Pierre Rabhi « Au nom de la Terre ».

A la suite de la projection du film, Carl Vandoorne, secrétaire de la section Brabant-Est de Nature & Progrès lançait un appel aux responsables du C.P.A.S. et des Fabriques d’Eglises sur Brabant-Wallon
pour qu’ils facilitent l’accès à la terre aux jeunes maraichers et agriculteurs bio, très handicapés dans leurs indispensables et belles vocations professionnelles,… par la spéculation des terres agricoles dans les Ardennes Brabançonnes.

Une nouvelle dépêche publiée par la RTBf dénonce la même dérive dans le Hainaut. TEXTO :

La Spéculation sur les terres agricoles fauche les fermiers

Le phénomène n’est pas neuf mais se propage : de gros investisseurs rachètent des hectares de terre avant de les louer à un prix trois ou quatre fois supérieur au prix du marché. Une pratique dénoncée par les fermiers, principales victimes de ce phénomène que l’on rencontre un peu partout en Belgique, et donc également en Hainaut, province fort agricole.
Partons d’un cas précis pour illustrer le phénomène : à Meslin-l’Évêque, dans la région athoise, le propriétaire de 150 hectares de terres agricoles vient de décéder. Les fermiers qui cultivent ces terres, neuf au total, proposent dès lors de les racheter pour la somme de 25.000 € l’hectare.

Insuffisant ! estiment les héritiers qui se tournent alors vers une société d’investissements basée à Courtrai, société elle-même active dans le monde agricole.

Selon Philippe Duvivier, président de la FUGEA l’une des principales fédérations d’agriculteurs, « cette société d’investissements parle maintenant d’un montant de 40.000 € par hectare avec des conditions qui permettraient justement aux agriculteurs de louer les terres mais… à trois fois le prix du montant du fermage actuel ».

Une pratique que le président de la FUGEA juge « inadmissible surtout en changeant les modalités de location en nous étranglant ». Philippe Duvivier assure que des scénarios comme celui-là se multiplient un peu partout en Belgique et massivement en Province de Hainaut, que ce soit dans la région de Comines, de Mouscron, de Mons ou encore en Wallonie Picarde.

Les fermiers dénoncent cette spéculation galopante de leurs terres agricoles qui se traduit par une confiscation de leur outil de travail. Face à ce phénomène, le secteur demande dès lors en urgence une réaction du monde politique.

Fabrice Gérard, Vincent Clérin (source : http://www.rtbf.be/info/regions/detail_la-speculation-sur-les-terres-agricoles-fauche-les-fermiers?id=8313217) du vendredi 11 juillet 2014 à 12 h 07

8 juillet 2014
de Bengique
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Anais s’en va en guerre

Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petit maison au milieu d’un champ en Bretagne. Rien ne l’arrête. Ni l’administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps, les demains ne lui font pas peur.
En accord avec ses convictions profondes, elle est portée par son rêve de toujours, celui de devenir agricultrice et cultiver des plantes aromatiques.
Le petit film de Mario Gervais accompagne cette jusqu’au-boutiste. Presque seule contre tous. Peu lui importe. Elle sait qu’elle gagnera.

Ce film « Anaîs e’en va-t-en-guerre » fait en ce moment du buzz sur Internet. Plus de 340.000 visions !!!!

Ce petit film, que nous vous recommandons vivement de visionner, nous touche profondément. Il nous fait directement penser à deux faits précis :

– Primo à l’engagement aussi courageux de Léa Corroy. Léa, jeune maraîchère originaire de Bousval a travaillé 2 ans sur les terres de notre ferme (pépinière) bio du Petit Sart. Sa parcelle de légumes bio a été polluée d’engrais chimiques par un exploitant agricole voisin … Son grand potager n’étant plus bio, Léa Corroy a été contrainte de l’abandonner illico. La fourniture de ses bons légumes a été stoppée nette. Ses familles clientes en sont les premières privées. Quand au lopin de terre pollué (appartenant à Hubert del Marmol), il a perdu son label et ses subventions bio pour 2 ans. A nouveau deux ans de reconversion sont légalement exigés pour retrouver le label BIO. Léa a reprit ses activités de maraichage ailleurs… Bien qu’elle aspire toujours a cultiver ses légumes sur sa propre terre. Qui pourra répondre à son attente bien légitime ?

– Secundo, la difficulté de Anaïs de trouver des terres pour cultiver ses aromates… Nous pensons ici à tous ces jeunes maraîchers du Brabant-Wallon qui recherchent désespérément aussi un hectare de terre. Ils aspirent aussi à se lancer dans le maraîchage bio. Hélas, dans notre province, le prix des terres agricoles est exorbitant. Il peut varier de 40 à 75.000 euros /l’hectare (Source: Maison des notaires de Wavre). Au moment où les CPAS et des Fabriques d’église vendent des terres agricoles, il serait judicieux que les autorités politiques et religieuses cèdent en priorité leurs terres aux producteurs bio. Un combat que nous allons poursuivre avec l’appui notamment du Cercle Bio Tournesol de Chaumont-Gistoux, de la Locale Nature et Progrès (Brabant-Est) et de « Terre-en-vue.be ».