Anais s’en va en guerre

Anaïs a 24 ans. Elle vit seule dans une petit maison au milieu d’un champ en Bretagne. Rien ne l’arrête. Ni l’administration, ni les professeurs misogynes, ni le tracteur en panne, ni les caprices du temps, les demains ne lui font pas peur.
En accord avec ses convictions profondes, elle est portée par son rêve de toujours, celui de devenir agricultrice et cultiver des plantes aromatiques.
Le petit film de Mario Gervais accompagne cette jusqu’au-boutiste. Presque seule contre tous. Peu lui importe. Elle sait qu’elle gagnera.

Ce film « Anaîs e’en va-t-en-guerre » fait en ce moment du buzz sur Internet. Plus de 340.000 visions !!!!

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Ce petit film, que nous vous recommandons vivement de visionner, nous touche profondément. Il nous fait directement penser à deux faits précis :

– Primo à l’engagement aussi courageux de Léa Corroy. Léa, jeune maraîchère originaire de Bousval a travaillé 2 ans sur les terres de notre ferme (pépinière) bio du Petit Sart. Sa parcelle de légumes bio a été polluée d’engrais chimiques par un exploitant agricole voisin … Son grand potager n’étant plus bio, Léa Corroy a été contrainte de l’abandonner illico. La fourniture de ses bons légumes a été stoppée nette. Ses familles clientes en sont les premières privées. Quand au lopin de terre pollué (appartenant à Hubert del Marmol), il a perdu son label et ses subventions bio pour 2 ans. A nouveau deux ans de reconversion sont légalement exigés pour retrouver le label BIO. Léa a reprit ses activités de maraichage ailleurs… Bien qu’elle aspire toujours a cultiver ses légumes sur sa propre terre. Qui pourra répondre à son attente bien légitime ?

– Secundo, la difficulté de Anaïs de trouver des terres pour cultiver ses aromates… Nous pensons ici à tous ces jeunes maraîchers du Brabant-Wallon qui recherchent désespérément aussi un hectare de terre. Ils aspirent aussi à se lancer dans le maraîchage bio. Hélas, dans notre province, le prix des terres agricoles est exorbitant. Il peut varier de 40 à 75.000 euros /l’hectare (Source: Maison des notaires de Wavre). Au moment où les CPAS et des Fabriques d’église vendent des terres agricoles, il serait judicieux que les autorités politiques et religieuses cèdent en priorité leurs terres aux producteurs bio. Un combat que nous allons poursuivre avec l’appui notamment du Cercle Bio Tournesol de Chaumont-Gistoux, de la Locale Nature et Progrès (Brabant-Est) et de « Terre-en-vue.be ».

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