12 mars 2013
de Bengique
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En souvenir de Christophe de GRAND RY !

Tristesses.

La Ferme Bio Pédagogique du Petit-Sart perd – à nouveau – un ami  !

Christophe de GRAND RY est décédé inopinément ce mercredi 6 mars. 
Il venait de fêter ses 35 printemps. 

Jardinier, créateur de jardins, fondateur de Greenwork, Christophe a
participé au dernier stage d’initiation au jardinage biologique. C’était un vrai ami 
de la terre, si attentif et respectueux de notre belle nature. Il venait d’être accueilli comme nouveau 
membre effectif du Cercle Horticole Biologique Tournesol de Chaumont-Gistoux.

Au cours de l’année écoulée, accompagné d’Isabelle CAIGNET, sa fiancée, 
ils sont passés plus de vingt fois, si discrètement, sur le plateau agricole de Sart-Biez
pour y entretenir leurs deux belles parcelles de légumes bios.
Nous gardons de Christophe de nombreux et bons souvenirs et en particulier celui
d’un chouette repas partagé à la Ferme un dimanche d’été.

Une parole de Woody ALLEN nous revient en mémoire : 
« Je ne sais pas si Dieu existe, mais s’il existe, j’espère qu’il a des excuses ».

Nous partageons les peines et chagrins d’Isabelle, des parents, du frère et des soeurs,
de la famille de Christophe.

Ses funérailles se dérouleront ce mercredi 13 mars à 10 h en
l’Eglise Paroissiale de Saint-Georges (place Dubois) à Grez-Doiceau. 
(Un accueil est programmé, à partir de 9 h 30)

Pour rappel, les coordonnées d’Isabelle CAIGNET :
Mail :  Isabelle » <isabellecaignet@yahoo.fr>
Postale : Rue H. Lecapitaine, 17/3 1390 Grez-Doiceau

     Depuis 4 jours, nous sommes nombreux à être sans voix, envahis par un immense chagrin. Christophe et Isabelle,

     tout sourire, dans le jardin pédagogique et expérimental bio de la Ferme du Petit-Sart.

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24 février 2013
de Bengique
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Premier vêlage 2013 à la Ferme Bio du Petit-Sart

Ce 21 février, au petit matin,  par une température de -3°,  le premier veau baptisé Edith est né. Sa maman, Carlotta se porte bien !
L’agriculteur & éleveur biologiste de Grez-Doiceau, Hubert del Marmol s’attend à 12 vêlages pour ce printemps 2013…. !

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18 février 2013
de Bengique
Commentaires fermés sur Olivier De Schutter : « Il faut miser sur les agriculteurs familiaux »

Olivier De Schutter : « Il faut miser sur les agriculteurs familiaux »

 – Quelle agriculture peut répondre au défi de la faim dans le monde ?
– Pourquoi le soutien à la petite paysannerie est-il la clé de la réduction de la pauvreté ?
– Faut-il vraiment produire plus pour nourrir l’humanité ?

Trois questions posées par l’O.N.G. Entraide & Fraternité à Olivier De Schutter,  le Rapporteur Spécial des Nations Unies pour le Droit à l’Alimentation et professeur à la Faculté de Droit à l’UCLouvain qui prit la parole, le 30 janvier dernier à la grande conférence publique « Océans, climat, alimentation : les voies de la transition vers un monde durable »

QUESTION : La crise alimentaire a réactivé un discours sur une prétendue pénurie alimentaire que seule l’agrobusiness serait à même de repousser. Que pensez-vous de cette affirmation ?

Olivier De Schutter : Il y a aujourd’hui une concurrence de plus en plus forte entre la petite agriculture familiale et les grandes plantations agro-industrielles. Cette concurrence est devenue extrêmement forte pour la terre, pour l’eau et l’accès au marché.
On ne réalise pas toujours que la petite agriculture familiale est en fait très productive. Toutes les études montrent qu’à l’hectare, la petite ferme familiale produit davantage que les grandes plantations. Mais ces petites fermes sont moins compétitives sur les marchés et si on laisse faire les forces du marché, elles vont progressivement disparaître.
On mesure trop souvent la productivité en examinant le nombre de personnes nécessaire à produire une tonne de céréales et cette mesure-là n’est pas en faveur des petits paysans parce qu’ils pratiquent une agriculture qui exige beaucoup de main d’œuvre et elle a moins accès aux marchés car elle est moins bien soutenue par les gouvernements. Je le répète, la petite agriculture familiale produit davantage par surface cultivée. Elle contribue au développement rural, à l’augmentation des revenus dans les campagnes et, donc, à la réduction de la pauvreté dans les campagnes.
Je pense que si on veut avancer vers la capacité des pays en voie de développement de se nourrir, il faut miser sur les petits agriculteurs familiaux. Mais il faut les soutenir et prendre en compte leurs besoins spécifiques qui ne sont pas ceux des grandes plantations agro-industrielles.

2ème QUESTION : Face à la nécessité d’augmenter la production alimentaire, les petits paysans sont-ils en mesure de faire face à ce défi ?

Olivier De Schutter  :  Il y a aujourd’hui un intérêt renouvelé pour la question de l’agriculture et de l’alimentation. Mais il y a en même temps, très clairement, une concurrence entre les acteurs qui veulent s’emparer de ce dossier. Les grandes puissances économiques qui prétendent dicter l’agenda international voient l’avenir de l’agriculture caractérisé par une industrialisation croissante. Ce qui, au fond, consiste à reproduire le modèle de développement dominant des pays riches depuis le début du XX siècle. Or, pour les pays en développement à dominante agricole – qui ont encore en leur sein 80% des personnes qui travaillent dans la petite agriculture familiale – , c’est un autre type d’agriculture qu’il faut favoriser et c’est un autre type d’investissement qu’il faut réaliser.

Je constate aussi que certaines des priorités qui sont définies comme devant être suivies à l’échelle mondiale sont des priorités qui servent principalement les intérêts du secteur privé, de l’agro-industrie. Que ce soient les fournisseurs d’engrais ou les fournisseurs de pesticides ou de semences. Sans qu’on réalise le risque d’une dépendance accrue des petits agriculteurs par rapport à des firmes très concentrées et qui sont localisées dans les pays industrialisés.
C’est un débat quant au mode d’agriculture qu’il faut privilégier et quant au type de dépendance que l’on veut encourager ou au contraire dont il faut se méfier.

 

Photo : Benjamin Brolet
Olivier De Schutter,  le Rapporteur Spécial des Nations Unies pour le Droit à l’Alimentation et professeur à la Faculté de Droit à l’UCLouvain. Il participait le 30 janvier dernier à la grande conférence publique « Océans, climat, alimentation : les voies de la transition vers un monde durable » soutenue par Triodos (vidéo disponible via www.uclouvain.be/conferenceplanete) 

13 février 2013
de Bengique
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Sur TV5 Monde, Isabelle Saporta décortique le scandale de la viande de cheval !

 

Sur le WEB – Youtube

A voir  absolument   !  
Chercher à comprendre, c’est commencer à désobéir
 
Isabelle SAPORTA : « Le scandale de la viande de cheval – YouTube
L’INVITE » de TV5MONDE présenté par Patrick SIMONIN le 11.02.13: La journaliste dénonce
www.youtube.com/watch?v=4J8U2xaDQL8

Vous êtes maintenant nombreux à la connaître.
Isabelle Saporta était l’invitée (au côté du Ministre wallon de l’Agriculture, Carlos di Antonio) de Nature & Progrès à Louvain-la-Neuve le 14 nov. pour une grande conférence publique « Demain, on mange quoi ? – Regards croisés sur l’avenir de notre agriculture ».

La journaliste française, auteure du « Livre Noir de l’Agriculture »  dénonce depuis longtemps les dérives d’une agriculture industrielle 
devenue folle où les profits se font au détriment de l’éthique et de la santé publique.

Le scandale de la viande de cheval vendu pour du boeuf en est un de plus…

Cliquez sur ce lien pour entendre son interview diffusée par TV5 Monde.